Description
Originaire du Perche, cousin de l’impératrice Joséphine, Maurice de Tascher entre à l’École de Fontainebleau, en 1804. Nommé
officier de cavalerie, il reçoit le baptême du feu à Iéna, où il est blessé. Il a vingt ans. Heilsberg, Baylen, Wagram, la Moskova,
la Bérézina sont les étapes ultérieures d’une carrière militaire tissée de gloire et de souffrances. Le capitaine de Tascher meurt
d’épuisement, en 1813. Au gré de son itinéraire de soldat, il avait journellement consigné dans des carnets ses descriptions des
situations vécues et des lieux traversés, sous la forme de notes brèves. Celles-ci reflètent l’âme noble de leur auteur.
Sans jamais s’apitoyer sur son sort, Tascher confie ses impressions de combattant avec une sincérité et une fraîcheur qui font toute
la valeur et toute la force de son journal de guerre. Il nous laisse un document remarquable, qui restitue une part de vérité sur la
Grande Armée en campagne.